Lorsque l’on part loin, très loin de ses bases et du confort de son garage et que l’on parcourt plusieurs centaines voir milliers de kilomètres comme ça a été le cas pour nous, il faut s’attendre à devoir mettre les mains dans la mécanique (de surcroit quand tu pars en Ducat). Il faut essayer de prévoir l’imprévisible et être prêt à intervenir sur son fidèle destrier. La valise de droite a été entièrement dédiée à l’outillage.
La base est le graissage et la tension de la chaîne. Pour ce faire, j’ai opté pour un graissage au PTFE qui évité toute projection de graisse sur la jante et dans le cache PSB. De plus, la poussière n’adhère pas à la chaine m’évitant ainsi un nettoyage fastidieux. A mon retour, j’ai mis 5 minutes à la nettoyer avec du pétrole desaromatisé. Avec un graissage tous les jours, et une conduite plutôt cool, le kit chaine n’a pas souffert. J’ai donc embarqué deux bombes PDL de 400 ml (et oui deux motos) Nous sommes revenus presque à sec (comme le lubrifiant).
Pour la tension de chaine j’ai opté pour un cliquet extensible Facom dont la longueur varie de 264 à 397 mm ainsi que les douilles qui vont bien pour nos deux motos. Ne voulant pas emmener le pied à coulisse ou le réglet pour l’alignement, j’ai également investi dans un outil magnétique laser de chez Profi Products en Allemagne.
Les bombes de graisses proviennent également de ce marchand.
J’avoue ne pas avoir touché aux tension de chaines car elles ne se sont que peu détendues. J’ai senti au shifter qu’elle était un peu lâche mais la météo faisant, je n’ai pas souhaité passer plus de temps sous la pluie.
Concernant la gestion des pressions dans les pneus, j’ai opté pour un gonfleur autonome Xiaomi Mijia. Certes il est plus lourd, plus cher mais il a l’avantage de ne pas tirer sur la batterie et également de s’arrêter à la pression désirée. Un appoint a été nécessaire sur les 3 semaines.
En dernier recours, il y a les capsules de gaz dans le kit de réparation sous la selle passager.
Vient ensuite la problématique de l’huile. Un litre dont le bouchon a été scotché et placé dans un sac congélation à zip a fait également parti du voyage. Aller / retour sans une goutte en complément sur nos deux motos. Bravo Ducati! Avec le DVT, je devais passer 0,5 litre aux mille kilomètres.
La trousse à outil que je possède depuis plusieurs années provient de chez Enduristan et est parfaite pour ce que nous avons eu à emporter.
Elle se cale assez facilement dans les bagages et nous rappelle de par sa taille qu’il ne faut emmener que ce qui est nécessaire pour nos motos. Pour nous:
3 clés plates pour la tension des chaines,
Un petit cliquet avec les embouts utiles
Une paire de pinces multiprise, pince coupante
Un sachet de lingette nettoyante récupéré chez Motul au salon du 2 roues
2 paires de gants vinyle
2 feuilles de sopalin
petits rilsans
3 wago
Un bout de fil électrique
Du scotch d’électricien
Ont pris place également dans la valise:
Du scotch armé
Un booster qui a également l’avantage de faire power bank en cas de nécessité.
Un jeu de sangles de secours (les mêmes qui m’ont servies à fixer la tente sur le sac derrière moi.
De la paracorde
Un chiffon microfibres
Pour information, j’ai utilisé les sacs de valises officiels pour mettre tout ce bazar.
Je pense n’avoir rien oublié dans mon inventaire.
Il s’agit bien évidemment de ma vision de la caisse à outils idéale pour ce road trip, en fonction de mes capacités en mécanique et en débrouille type McGyver. Par exemple, il ne sert à rien d’emmener de quoi faire une vidange. Si cette opération devait avoir lieu, il faudra alors sortir son téléphone et chercher un garage en capacité de réaliser l’opération.
Ce post n’aidera peut être pas les vieux briscards du forum mais vous servira peut être de pense bête.
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