L’an dernier, lors de la préparation de la RGA, j’avais repéré deux lacs, le lac artificiel de saint Guérin après lequel le bitume laisse place aux chemins (autorisés aux véhicules)
ainsi qu’un petit lac naturel nommé le lac des fées.
Ils sont situés entre Beaufort et le cormet d’Arêches. Nous étions en duo avec valises et top case mais les chemins sont très praticables et se laissent parcourir sans soucis. Nous avons pique-niqué au lac des fées puis nous sommes repartis direction le refuge de la Coire puis direction Bourg saint Maurice via le village de Aime. Nous avons pris la direction du cormet de Roselend (que j’apprécie tout particulièrement)
puis bifurqués rapidement sur la gauche pour rejoindre les villages Les Maisonnettes puis les échines dessus où le bitume disparait à nouveau. Direction le fort de la Platte niché à 2000m en passant non loin du fort du Truc (si si c’est bien son nom!). Accès facile également puisque nous y avons croisé de nombreuses voitures qui, pour certaines d’entre elles, ne nous ont pas beaucoup aidés lors de nos croisements. Théoriquement, il est interdit de stationner au fort, il y a un parking quelques centaines de mètres plus bas. Mon, côté rebelle (et peut être un peu fainéant) m’a poussé à aller au bout du bout.
Nous y avons été accueillis par un troupeau de chèvres.
Quel sentiment de liberté d’arriver là haut au bout du chemin! Quelle vue! Magnifique!
Re-descente ensuite sur Bourg Saint Maurice pour faire le plein de la Multi et de ses passagers.
Fin du off-road, la multi a été parfaite comme toujours.
Après cette pause, direction le lac de Roselend précédé par le cormet du même nom. Quel pied! Dans tous les sens du terme, mes bottes ont frottés quelques fois…
En haut, re-fractures des rétines garanties, quels paysages et que dire du bleu turquoise du lac… Je ne m’en lasse pas. Enfin, retour sur Annecy pour savourer un demi (ou deux) après une bonne douche.Le lendemain, direction Sixt fer à cheval, plus précisément le cirque du fer à cheval pour une balade pédestre de toute beauté. La balade y est facile, nous avons dû prévoir une autre greffe de rétines!
Au retour, direction le col de la Colombière puis le col des Aravis où je me suis fait une belle frayeur entre le col et la Giettaz. La Multi était en mode sport et moi en mode arsouille. Dans cette partie, la route est plus étroite et surtout tatouée par les hommes (les mêmes qui mettent des tonnes de graviers sur nos routes) de bandes noires en tous sens. Vous savez ces bandes qui glissent… En sortie d’épingle, je remets grassement les gaz et je sens ma belle qui chasse des deux roues. Ça ne dure pas longtemps mais assez pour avoir tous les mauvais réflexes dans cette situation, c’est à dire redresser la moto, chopper les freins et regarder le bas coté opposé se rapprocher très très, trop dangereusement. C’est alors que tout revient, tu lâches le frein avant et regarde la voie de droite où nous aurions dû nous trouver. Par chance aucun usager en face de nous à ce moment là.
Nous avons ensuite fait une pause à la Giettaz pour assimiler la dose non négligeable d’adrénaline produite par nos corps. Pour ne pas rester sur une frayeur, j’ai décidé de rebrousser chemin et de remonter le col des Aravis pour rentrer par la Clusaz puis Thones afin d’éviter les bords du lac d’Annecy.
Maintenant, il me faut changer de pneus, ma conduite quelque peu sportive associée à la chaleur du bitume ont eu raison d’eux.
Première expérience en off road, à mon niveau, assis sur la selle, à 30 km/h maxi mais je dois dire que j’ai apprécié. La Multi a su me mettre en confiance et faire des demi tours ou franchir des épingles ne m’a jamais posé de problème (même en ayant la valeur du jouet en tête). Quel beaux jouets que nous avons là!
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…souvenirs émus 
…Ah que oui, rien qu’à lire les cartes, les reportages ou les CR, on est déjà partis