Avant tout, grand grand merci à Leeroy pour son idée, son organisation aux p'tis oignons, pour ses RB de la mort et pour son coup de guidon ma foi des plus remarquables !
Pour les autres, voici un premier compte rendu par votre serviteur, qui ne manquera pas d'être complété, étayé et imagé par les autres participants.
Jour 1: nos vaillants
du Sud se lancent dans la montée vers la forêt noire -> je les laisserai compléter, mais en gros ça se résume à : il pleut, la vache ce qu'il pleut. A noter qu'un fada du Mans se lance dans le même périple, mais dans l'horizontal, et même constat: ça "drache" sévère...Jour 2: les
helvétiques se retrouve à la gare de la Sarraz, quai 3 ...non , je déconne, à la gare tout court pour lancer leur montée par le Jura, puis le long du Doubs, pour filer ensuite par le Ballon des Vosges vers le Gasthof Belchen-Multen, point de ralliement pour toutes nos z'aventures dans la black forest teutonne. En gros, il a fait froid, puis il a plu un peu, et puis il a fait beau, il a plu encore (histoire de) et enfin il fait beau. Rouler avec Leeroy est toujours un plaisir, il enquille les virolos sans broncher, armé de sa MTS PP de 2014 préparée par Môsieur Franck Nourry (si, si, vous le connaissez, c'est le le gars ronchon de High Side), s'il-vous-plaît ! Et autant vous dire qu'elle file comme le vent sa MTS, surtout quand c'est Leeroy qui la pilote. On a remonté le Doubs (raaah lovely), puis traversé la plaine pour rejoindre Monbeliard (moins lovely, mais on s'en cogne) et direction le Ballon... Ah bah non, pas cette fois, il est fermé pour cause de travaux. Pô grave, on décide de tracer vers le gasthof, faute de mieux et zou, nous y voilà en quelques minutes (ou presque), le temps de s'arrêter faire le plein pour prendre de la 102 (!) octane.
Tout les participants (moins 3, qui viendront plus tard) se retrouvent sur place avec bonheur et rapidement on a droit au fameux accueil teuton qui caractérise si bien ce peuple fier et bourru (surtout dans certaines conditions). Bref, tout va pour le mieux et vu la météo, ça va la faire, ça va la faire
. Après un bon repas, un peu de jaja et quelques digeos, tout le monde au dodo ! Jour 3: il faut beau, tout le monde a (plus ou moins) bien dormi, le pt'it dèj copieux a été enquillé, les frichtis sont dans les sacs, on est prêt à aller taquiner la route de la forêt noire, si particulière (paraît-il).
Voilà nos
prêts pour la route: 6 motos vaillantes, bien montées et de bon aloi. Nous roulons léger, alors qu'attend-t-on pour partir ? Le go de notre ouvreur qui nous rappelle les règles de base: "ici, on roule à 100 km/h, donc 125 compteur, on est tout bon. Dans les villages, ça peut flasher, mais bon, c'est rare. Pour le reste, ben ça virole, alors on va viroler". 
Alors autant vous le dire tout de suite: dommage pour les absents, parce qu'en matière de paradis sur terre pour motard, la forêt noire se pose un peu là. Oubliez les routes défoncées de la voisine républicaine ou les routes flashisantes de la sérieuse Helvétie, pensez billard, virages moultes z'é variés, pensez gaaaaaaaz et pneus qui s'usent, pensez banane et kiki tout dur (pour ceux qui peuvent encore), pensez kif total derrière un ouvreur (Leeroy) qui sait envoyer le pâté quand la marmaille a faim... Quel panard, mes aïeux, mais quel pied ! Et quel plaisir de rouler avec ces fadas-là : homogènes, disciplinés et joueurs (voire taquins) quand il le faut, ils ont fait comprendre aux Schleus ce que
voulait dire. Et pas un peu, non, tout le temps ! 
Après quelques centaines de virages tous aussi bons les uns que les autres, nous voilà arrivés dans la maison de la sorcière... Quoi, vous ne remettez pas ? Mais si, dans Hans & Grettel, quand ils arrivent devant... Toujours pas ? Bon regardez là. Bref, on diverge et entre temps, nos fadas préférés ont décidé de s'y arrêter pour un petit noir bien mérité...
Du côté de notre table, la vue est pas mal non plus...
La suite demain au prochain épisode !
, me rejoint quelques instants plus tard, en avance lui aussi. Après la bise du matin et notre questionnement mutuel sur la pluie qu'on risque d'avoir, gazzzzzz pour 690 km jusqu'à VESOUL 1ère étape. 
tient le coup, je suis toujours au sec à l'intérieur.
, et surtout où POMPON nous rejoint. 
! Vous dire que nous avons roulé de façon sage serait quelque peu inexact. Vous dire que nous avons roulé comme des sauvages le serait tout autant. Non, nous nous sommes déplacés avec conviction et rythme, et quand 6 multifadas déterminés sont synchrones, ça donne de grands moments de solitude à tous ceux que nous dépassons. Cette sensation de vivre ensemble un moment fort rend décidément la vie bien plus belle.
