C’est une jolie balade fort appréciée des motards, mais...pas que !
Aussi je vous recommande le Printemps ( ben tiens, on y est!) où les températures et la météo sont clémentes et les hordes de touristes encore absentes pour envisager avec sérénité la balade.
Ça tombe bien, aujourd’hui toutes les conditions étaient réunies pour un petit Road-Trip entre le Var et les Bouches-du-Rhône.
C’est en 1964 que cette fameuse route a été ouverte à la circulation et depuis le succès ne s’est jamais démenti parmi les motards, mais aussi des randonneurs et plus généralement par ...les touristes de tout crin !
Des belvédères sont aménagés pour permettre d’admirer le panorama exceptionnel de la Baie de La Ciotat avec la vieille ville et l’Ile Verte en toile de fond.
Plus loin, au cours de la promenade, c’est le Massif des Calanques qui se découpe somptueusement pour plonger dans la mer. Par temps très dégagé, on aperçoit la chaîne des îles de Marseille.
Malgré la fréquentation, et avec un peu de patience on arrive sans peine à s’arrêter et immortaliser les différents panoramas qui agrémentent le parcours.
J’avais choisi le sens La Ciotat - Cassis, venant de l’aire Toulonnaise. Ensuite, on avait prévu de nous diriger vers Cereyste et la Forêt de Font-Blanche avant de boucler par les abords du Circuit Paul-Ricard et de finir en beauté en sinuant dans les Gorges d’Ollioules.
Un de mes parcours préférés, étant quasiment sur le pas de ma porte. Tout ça en trois...parties.
Vu que c’était un petit trip peu lointain nous ne sommes pas partis aux aurores mais plutôt en milieu de matinée avec un soleil commençant à dispenser une température confortable.
Bien évidemment on a évité de prendre l’autoroute. Pour les plus pressés on peut retenir l’option sachant que la sortie sur La Ciotat vous évitera de négocier ( c’est le mot, vu les mœurs routières dans le secteur) une ribambelle de rond-points avant d’aborder les premiers contreforts du Massif de Soubeyran et notre fameuse route.
Nous y voilà enfin, virage à angle droit ( à ne pas louper à La Ciotat, mais c’est bien indiqué) et première « pente » et première courbe.
Ça monte bien puis les virages se resserrent et on arrive en vue du point de vue inaugural révélant une curiosité « géologique » : La Barre Rocheuse du Bau Rous ( n’etant pas très féru du Patois Provençal, je pense ; néanmoins, qu’on doit parler d’un « Beau Roux » ou d’une « Belle Rousse »...Mais ?
Peu importe, le temps d’imprimer ça sur capteur et hop...c’est dans la boîte pour le premier cliché.
Au même moment plusieurs motards ; solos et duos, passent avec de grands saluts sympathiques.
Je ne suis pas le seul à avoir eu l’idée de louvoyer dans le coin. Comme je les comprends !
Cela aurait été dommage de louper la JBM ....Joe Bar March ! Non ! Jounée Balade Moto !
Well, ca roule bien mais sans envoyer la Cavalerie. Ouaip, faut quand même faire gaffe, une petite erreur d’appreciation ou un freinage à la Ramasse et c’est un ticket gratuit pour une visite rapprochée de la lande rocailleuse.
Bref, ça roule, ça roule bien mais...raisonnablement. Étonnant non ?
On se remet en selle après avoir réglé sur « On » les caméras Av. et Ar. histoire de faire provision d’images animées qui donneront le jour à une vidéo si je m’attelle a ma table de montage. On verra, faut trouver le temps...Pff!
La température est juste comme il faut avec un confortable 18° C et un léger zéphyr peu dérangeant.
Nous voilà grimpant allègrement et nous imprégnant les mirettes de la végétation méditerranéenne où se côtoient des pins parasols, quelques timides plants fleuris et chênes Kermès au milieu de l’omniprésente garrigue. Sans oublier le thym et le romarin si chers à Baptistin Le Sacristain qui ; paraît-il en flagelle le Pénitent ( encore une légende Sudiste ! ).
La Route des Crêtes dessine son tracé au sommet du relief dominant la Méditerranée avec une altitude atteignant la côte 394 m. Pas mal pour des falaises, sachant que ce sont les plus hautes d’Europe ! Allô, le Guiness !? Pour le côté chauvin du coin, on peut rajouter que celles d’Etretat ne s’élèvent qu’à...90 m !
Nous voilà quasiment à l’altitude maximale et le trajet vers Cassis se fera en descente douce et tracé sinueux. Ponctué ça et là d’aires de « parking » ou de surface plus ou moins stabilisée, l’avancée vers la Cité Cassidaigne promet au photographe de faire de belles prises de vue panoramiques.
Une dernière grande « pente » et voilà Cassis. On va bifurquer et filer vers le petit village de Cereyste puis ; après l’avoir doublé on prendra la D3 ou la D8 pour traverser la Forêt de Font-Blanche.
Un joli tronçon ; encore peu feuillu, mais qui offre de nombreuses possibilités d’arrêts « Pause-Café » ou...autre
Après vous pouvez continuer sur Cuges-les-Pins ou ; comme ma Pomme aujourd’hui, filer vers le Circuit Paul Ricard et redescendre vers la côte.
Là encore on peut choisir d’aller vers le plateau de Signes et enquiller la Vallée du Gapeau et boucler sur Toulon .
Mais j’ai préféré passer par Le Beausset, Sainte-Anne d’Evenos puis les Gorges d’Ollioules avec ses virages plus stimulants.
Et voilà, retour à la ...Civilisation et ses cohortes de véhicules s’agglutinant à tous les carrefours.
Pas grave, une bonne dose de bonheur prise sans vergogne sur ces routes magiques contribuèrent à effacer ces désagréments bien connus.
Game Over pour aujourd’hui, mais on pense déjà à la prochaine ...
Ciao les Fadas. A suivre pour un prochain épisode.
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dans la ligne droite avant l’aerodrome au lieu de....70 km/h. Ça ne pardonne pas ! 
, il y avait sur le bas-côté un photographe pro qui prenait les motards en descente. Avant et après son « spot » il avait disposé des banderoles avec son adresse internet 
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