Cette fois-ci le projet a été vite mûri. Un gros besoin d’évasion, comme s’il fallait donner un grand coup de gomme sur le tableau noir d’une liste de …..
…..devenue encore plus fatigante à gérer ces derniers temps.Mais même les emmiellements finissent ; en principe, par disparaître ou être remplacés par d’autres !
Dans ces cas là, le remède est simple. Comme diraient nos amis d’outre-Manche : Take a break in the rush !…que l’on pourrait traduire par : Faites une pause dans votre « déferlante de…soucis ».
Pas besoin de filer au Bout du Monde, un bout de Monde suffira et ça tombe bien il y a un magnifique terrain de jeu qui s’offre au motard surmené : Les Alpes de Haute-Provence, les Alpes, le Parc National du Verdon, Le Mercantour etc, etc.
Là se nichent plusieurs trésors qui ne demandent qu’a être découverts et explorés. Tout d’abord il fallait trouver un point de départ qui nous servirait de base pendant les trois jours où j’avais décidé de m’inscrire aux abonnés absents .
Au départ je devais établir mon camp de base au Sauze, près de Barcelonnette et aller casser les oreilles des marmottes vers La Bonnette, La Cayolle… Mais le projet a fait long-feu. En fin de compte, ce fut Saint-André-les-Alpes que la pointe de mon compas nous désigna. Petite ville ( ou gros village, c’est selon), posée aux abords du Lac de Castillon. A la Croisée des Chemins entre la Parc Régional du Verdon et le Mercantour voisin.
Je ne m’étendrais pas plus que ça sur la journée de départ pour rejoindre Saint-André; Elle présente peu d’intérêts et de surprises. D’autant que j’ai emprunté « L’Autobahn » au départ de Toulon pour sortir au Muy ( sortie 36 ) et grimpette sur Castellane via Callas puis Comps-sur-Artuby…
En furetant sur « Bouc-sing-sing » on porta notre choix sur un petit hôtel à l’appellation prometteuse : L’Hotel Lac et Forêt. Tout un programme. Je n’en parlerai pas avec force détails car ce n’est qu’un petit hôtel qui propose des services à minima et que je ne conseillerais pas si vous cherchez des prestations au top.
En ce qui me concerne je m’en moquais comme de ma première trousse à outils, vu que l’objectif principal était la situation géographique et….les disponibilités restantes.
Bref, pour roupiller une ou deux nuits et avaler son café, ça allait.
Un jardin avec mobilier extérieur et « transats » permet de respirer L’Air du Temps ou de rêvasser après une bonne balade…
J’y ai même fait une rencontre fortuite…
Mais je crois que je l’ai laissée…de marbre !
A noter qu’un restaurant « semi-gastronomique » (sic) est intégré à l’hôtel. Je vous dirai si ça vaut le « gastronomique » plus que le « semi » CR après avoir testé au retour du RT de la journée du lendemain.
Le plan initial est tombé à l’eau et donc…
Plan B : Saint-André, Entrevaux, les Gorges du Cians, poursuite par Beuil, Valberg, puis on filera vers Guillaumes, Saint-Martin d’Entraunes et Colmars les Alpes puis retour sur Saint-André.
Là encore, le but était la balade et le shooting photo. Ça devrait le faire vu les promesses des lieux envisagés
J’avais pensé grimper vers La Cayolle et Allos, voire tripler avec La Bonnette. Hélas mon premier port-base s’étant désisté c’est ce qui a orienté mon choix pour Saint-André. Par ailleurs, une fois sur place j’appris que le Col d’Allos est fermé. On pourrait envisager de grimper vers La Cayolle après une première partie de trip dans les Gorges du Cians, mais mon cher SdS a posé son véto.
Bon, ok, Plan C. Je finirais bien par y revenir sur ces Célèbres Cols. Risquent pas de déménager !
Et voilà, bonne nuit…
Jour 2
Branle-bas de combat à 7h00, petit-dej avalé et enfin gréé de pied en cap on s’apprête à partir.
J’ai allégé la machine en enlevant les valises latérales, on modifie les suspattes en conséquence, mode Touring sélectionné et …vroum-vroum ! Ça y est, la Belle Bolognaise ; avant de mettre la sauce, ronronne comme un chaton.
Malgré le fait que l’Hotel ne soit pas un must, le personnel s’est révélé super sympa et avait a disposition deux imprimés avec les RT possibles dans la région. J’ai trouvé ça bien agréable d’autant que la réceptionniste avait un petit accent « estranger » qui évoquait plutôt les rives de la Moskova que celui du Verdon. Marrant tout ça… « -Si vous voulez, vous pouvez paltir louler dans les Golges du Cians et aplès continuer avec les Golges de Daluis..! »Ah ! Ah ! Ah ! спасибо мадам.! (Spasibo Madam , Merci Madame !)
Avant de s’élancer pour notre trip du jour, on passe à la station refaire le plein de la gourde, ce sera du E95, seul choix offert. Mais là encore on gardera « la bouteille à moitié pleine », la pompe à essence est à exactement 250 m de l’Hotel.
De plus si vous désirez remplir un panier-repas pour la balade, rien de plus simple : Un Super-U est juste en face de la station.
Allez, on y va pour le Trip retenu :
1-Entrevaux
2-Puget-Theniers ( D6202 ), prendre ensuite la D28 ( avant Touët-sur-Var ),
3-Les Gorges du Cians (nota : parcours des Gorges surligné en bleu ciel sur la carte)
3-Beuil -
4-Valberg -
5-Guillaumes où on prendra la D2202 direction de…
6- Villeneuve d’Entraunes
7-Saint-Martin d’Entraunes où on change à nouveau de cap sur la D78 qui nous mènera au..
8-Col des Champs ( 2087 m ) avant de rejoindre…
9-Colmars-les-Alpes, joli village fortifié par les œuvres de Vauban.
Et retour au point de départ.
La route menant à Entrevaux est superbe et en ce moment pas mal de secteurs reçoivent l’attention de nos braves préposés à l’entretien du réseau routier. Le seul bémol est que sur ces tronçons le bitume est coulant comme un vieux Camembert. Et les gravillons promettent une jolie sortie de piste si votre finesse sur la poignée pimentée se révèle sollicitée avec un peu trop de…gaaazzz !
Piano, piano. Bref, après avoir négocié ces passages délicats le revêtement présente à nouveau sa patine usagée, rendant le grip un peu moins fantasque. Sacré Nom de Zeus, ça veut dire aussi que je vais me payer un super décrassage et dégraissage au retour vu que ces saletés s’incrustent et collent partout !
Et voilà enfin Entrevaux. C’est une petite citée fortifiée lovée dans une boucle du Var ( la rivière,NDLR ) et dominée par une citadelle perchée à 156 m ! Si vous avez le courage de gravir les escaliers de pierre y menant, chapeau. Je me suis contenté de jeter un œil en contre-plongée et ce sera bien pour cette fois-ci.
On laisse Entrevaux et son héritage Moyenâgeux et on reprend la route en suivant la D6202 dépassant Puget-Théniers jusqu’à obliquer sur la D28 pour entamer les Gorges du Cians.
Un premier défilé se dévoile à notre regard et c’est parti pour découvrir ce site magnifique.
Ne vous inquiétez pas, c’est bien indiqué. Et puis ; en navigateur avisé et bien équipé, votre GPS ne vous trompera pas. Perso, je suis bien équipé : GPS+GIB ( Girl In the Back, la nana derrière toi ; souvent affublée du vocable peu flatteur de SdS. Mais ça vous connaissez ! ).
Quelquefois entre les infos distillées par le GPS et la GIB, il y a conflit et le doute s’installe par intercom interposé. Faut choisir sa source sinon ça promet quelques échanges assez piquants ! Arf ! Arf !
Ce n’est pas un très long parcours, environ 25 km, mais sinueux et surtout, un régal pour les yeux et pour le pilotage moto. Par bien des endroits on peut stopper pour admirer et photographier ces roches aux reflets rouge sombre. Il s’agit de pélites ; résultante d’oxydes de fer transportés par les vents et précipités en ces lieux sur le relief, il y a environ 250 millions d’années.
A cette époque, le continent Africain et l’Europe que nous connaissons de nos jours ne faisaient qu’un. Et cet « âge géologique » s’appelait le Permien.
Voilà, en deux mots, la genèse des lieux. Question ascension la balade vous fera grimper à la côte 1990 m où nous atteindrons Beuil où le Cians prend sa source ( exactement au pied et au Sud-Est du Mont Mounier à la côte 2817 m ).
Pour en revenir au parcours, plusieurs tunnels s’étirant sur plus de 200 m pour certains, on remarquera que des petits sentiers de randonnée en partent juste à côté. Malheureusement, ces derniers temps, les aléas de la météo et les différentes crues de la rivière ont provoqué des éboulements qui rendent l’accès impraticable . Des travaux de consolidation et de réfection sont en cours et il est plutôt avisé de se bien se renseigner sur l’ouverture ; ou pas, de la D28 en ce moment.
On se consolera en flashant le décor alentour et le cours d’eau en contrebas.
Au final on quittera les Gorges du Cians, après Beuil, pour atteindre la petite station de ski de Valberg. En saison hivernale la fréquentation est dense. Aujourd’hui c’est plutôt calme. Très calme.
L’entrée dans Valberg ne fut pas sans évoquer certains « Westerns » ou Les Desperados débarquent en ville sans une âme qui vive, les rues seulement animées du souffle du vent balayant quelques buissons épars et poussiéreux.
C’était presque ça ! Enfin un peu d’animation fait renaître les lieux proches de deux débits de boissons littéralement assiégés par des hordes de motards. On décida de stopper aussi pour une pause relaxante.
Là encore, le catalogue moto est bien pourvu ; comme on peut s’en douter. Mais quelques Ducati parmi le lot habituel des GS et autres KTM. Des courageux en « sportives » ( je plains les articulations des poignets en fin de journée !). Mais une seule MTS , la mienne.
Tout ce petit monde qui se désaltère sagement est plutôt calme. Conversations feutrées ! Un petit coup de fatigue pour certains, sans doute.
Après nous être désaltérés et laissé la machine refroidir un peu on reprit la route, direction Guillaumes puis Saint-Martin d’Entraunes. Parcours sympa en longeant le Var en trajet sinueux mais facile. Il faudra à nouveau changer de cap pour Colmars-les-Alpes que nous atteindrons après avoir gravi le Col des Champs (2087 m). On ne fera pas la photo rituelle car des indélicats ont « piqué » le panneau en question. Tant pis les satellites confirmeront.
Wouaw ! L’ascension jusqu’au Col des Champs est un vrai bonheur. Trajet sinueux et quelquefois bien « épinglé ». Méfiance si un ….
….de Camping-car arrive à contre-sens !
Le décor est somptueux. Le super-top pour le motard-photographe ! J’en ai pris plein les rétines.
A moment donné une marmotte a traversé devant nous, furtivement et rapidement. Heureusement, on ne va pas bien vite sur ce type de parcours ; enfin, je parle pour moi, et motard et marmotte s’en sont trouvés très bien !
La caméra avant filmait et, avec un peu de chance je dois l’avoir « capturée » dans mes rushes…
J’essaierai d’en tirer un petit film vidéo, avant….Noël ! Lol !
Quel endroit fascinant que le Col des Champs. Il porte bien son nom car alentours ce sont des étendues d’espaces vallonés autant que d’un vert somptueux et balayés par un zéphyr rafraîchissant.
Mais pas de soucis, on avait prévu la sous-couche isolante sachant qu’en grimpant en altitude, le thermomètre ; lui, allait plutôt descendre ! Ouaip, un « petit » 13° nous attendait au sommet du Col alors qu’en quittant Valberg on flambait à feu doux avec 26°.
Quel calme ! On est resté un bon moment le regard perdu vers les reliefs avoisinants et l’horizon estompé par le coton de nuages épars au milieu d’un ciel qui n’en finissait pas d’être…bleu !
Un vrai moment de Zen Total.
Bon, 15h50 indique mon sablier. On se bouge un peu car il faut envisager la descente vers Colmars-les-Alpes. Pas loin, 12 km selon le panneau au départ du Col. Mais il faut garder à l’esprit qu’il vaut mieux faire le chemin avec encore assez de lumière du jour plutôt que d’y aller à la « lueur » des phares. En descente sinueuse et avec quelques épingles où il est préférable ; selon moi, d’y voir clair.
C’est vrai qu’on est en période des « jours les plus longs » mais je prévois toujours large, histoire de composer avec d’éventuels…aléas.
Mais non, tutto va bene, molto bene Un brave conducteur de Camping-car a profité d’une belle et large épingle en point d’interrogation pour nous laisser passer devant avec un petit signe sympa. Ça fait plaisir et on lui a manifesté tout le bien qu’on a pensé de son petit « geste ».
Par la suite ce fut « la route est à nous » . On était en allure « en avant 1/3 » aux machines et ; à notre tour, on laissa passer trois « Béhemistes » ayant ; pour leur part réglé leur marche sur « en avant standard ». Allez-y mes braves. Perso je flâne et je me sature les mirettes du spectacle environnant. Fabuleux que ces pentes ondoyantes et riches de ces parterres de fleurs de montagne où se mélangent la Marguerite et le Trèfle des Alpes, l’Arnica ; si chers à notre pharmacopée, l’Anémone des Alpes, la Gentiane pourpre…et j’en passe.
Une magnifique palette qui nous permet d’admirer ce que Mère Nature nous offre de simple mais précieux.
Par contre, à ce sujet je déplore quand même d’avoir constaté les méfaits d’une certaine fréquentation humaine qui signe ; quelque soit le lieu, sa présence par l’abandon des papiers gras et autres mégots. Triste constat bien trop souvent prégnant et imprégnant même ces endroits isolés. Les Gorets sont partout.
Allez, on y oubliera assez vite que l’espèce la plus dangereuse sur cette planète est bien l’Etre Humain ! La descente se poursuivit avec son lot de courbes et épingles ; mais ces dernières laissant souvent voir arriver le « traffic » montant. Ce qui fait que ce fut un atterrissage empreint de sérénité qui s’acheva aux abords des oeuvres de Vauban dans la cité de Colmars-les-Alpes.
Vraiment une belle surprise ce village fortifié. Je ne connaissais pas et c’est tout bonnement…superbe. Un large parc public étend une belle « pelouse » en vis-à-vis des remparts signés Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban, fidèle de Louis le Quatorzième et Maître-Expert en Poliorcétique , (c’est-à-dire en l'art d'organiser l'attaque ou la défense lors du siège d'une ville, d'un lieu ou d'une place forte).
Mais aujourd’hui les clameurs guerrières ont été remplacées par les cris des bambins jouant au milieu du Jardin Public adjacent et des allées et venues des « touristes » visitant ces lieux fortifiés.
La périphérie est joliment agrémentée d’espaces et d’artifices fleuris qui donnent un cachet unique à ce village. Un régal pour les yeux et un bel endroit pour quelque moment de détente.
Quelques motards ont aussi choisi l’endroit pour une halte-rafraîchissante et nombre de machines stationnent sagement sur les nombreuses places de parking entourant la place forte.
Étonnant petit village recélant un passé historique autant qu’architectural (enceinte fortifiée , Fort de Savoie, Pont de Saint-Roch …bref, il y a de quoi découvrir en ce lieu singulier).
Le passé du village révèle un épisode dramatique : l’Incendie du 8 Août 1672 qui détruisit entièrement la cité et vit une grande partie de sa population disparaître.
Il mériterait une plus longue visite, alors je pense que j’y reviendrai…
Autre curiosité, proche de l’Office du Tourisme est érigée la « sculpture » d’un bouquetin mâle de 3,10 m de haut afin de célébrer la réintroduction de l’espèce dans le Parc National du Mercantour. Elle a été inaugurée en juillet 2018
Notre Pays est vraiment une mine d’endroits plus intéressants les uns que les autres. Belle et captivante « escale », Colmars-les-Alpes sera le dernier point de passage avant de redescendre vers Saint-André-les-Alpes et sera la conclusion de notre RT du jour.
On repasse à la pompe en arrivant histoire de partir fin prêt le lendemain où on avait prévu de revenir au bercail par les Gorges du Verdon. J’adore et je ne m’en lasse pas.
Avant ça passage au « stand » décrassage et ensuite on ira tester la « gastronomie » locale.
19h et quelques minutes on descend s’attabler pour le repas du soir au restaurant de l’hôtel.
Estampillé « semi-gastronomique » ! ..Quès aco ? Un jour bon, le lendemain moins bon ?
J’ai pas réussi à trouver une explication qui tienne la route… cela étant les menus proposés semblent prometteurs quoique ; comme il fallait s’y attendre, affublés d’un tarif un peu au-dessus d’un « boui-boui » standard.
J’ai porté mon choix sur un pavé de bœuf et légumes lardés et rôtis à la sauce aux morilles. Verdict : Excellent ! Pour conclure, un « café gourmand et ses mignardises » achevèrent cette parenthèse plus gastronomique que …semi ! Il faut le reconnaître.
Et surtout suffisamment copieux pour caler l’estomac au retour d’une bonne journée de balade moto. Bref, un satisfecit adressé au Chef. Néanmoins un petit bémol avec le soleil qui nous a fait de l’oeil pendant presque tout le repas. Un peu pénible. Ils pourraient investir dans des stores permettant aux convives de se sustenter en évitant de plisser des yeux et des sourcils !
Quid du prix ? 68,00 € pour deux. Pas donné du tout mais pas non plus le « flingage de gogo ». On s’est offert un petit plus sur le budget consenti vu qu’en balade c’était pique-nique frugal.
On est resté dans les clous sans dépasser la mise de fonds prévue. Donc, globalement je mettrais un 13 / 20 pour l’hébergement et un bon 16 / 20 pour le repas « gastronomique ». Pas plus car les choix proposés étaient plutôt restreints. Mais là encore il faut reconnaître que si c’est du « cuisiné maison » , ceci explique cela.
Voilà ; globalement, mon appréciation du lieu de résidence et les prestations offertes. Cela restera une exception, car personnellement mes critères de choix en matière de Base de départ pour un RT ou visiter un « coin » c’est plutôt les commodités motardes qui priment ( facilité d’accès, parking ou abri local, ravitaillement alimentaire et carburant ). Les reste étant un superflu qu’on peut intégrer…ou pas.
Au final les orientations budgétaires sont souvent ce qui prévaut afin de rester en équilibre sur la durée du RT et le programme qu’on se prévoit. Chacun ses choix. Je ne suis d’aucun conseil là-dessus, chaque motard ayant des priorités aussi diverses que variées en matière de conditions pour un Trip quelque soit sa durée.
Voilà, on referme la parenthèse culinaire et hôtelière pour enchaîner sur la fermeture des valises et autre Top-case…on appareille demain matin pour revenir Maison comme dirait E.T. !
Content de son séjour E.T. ! Une super journée de balade, des lieux magiques et une machine qui s’est comportée comme une Princesse. Le Mega-Top !
Jour 3
Leaving Saint-André ! On prend son temps en savourant un petit-déjeuner copieux et en terrasse.
Le soleil matinal réchauffe les environs et la journée s’annonce aussi belle que les deux précédentes.
Voilà, ça y est, tout est remballé, bouclé et on file harnacher notre monture qui dissipe ses derniers embruns d’humidité nocturne. Pas loin de nous deux autres équipages venant d’Allemagne s’apprêtent à partir, eux aussi…
« - Güten morgen ! »
« - Bonjour ! » Me répondît-on avec un grand sourire et deux doigts en forme de V.
Sympas nos amis d’Outre-Rhin. Mais la conversation tourna court ayant produit deux mots d’Allemand parmi les trois ou quatre que je connais. De plus nous étions les uns comme les autres bien affairés aux préparatifs de départ.
Ayant réglé notre dû on remercie ces braves gens de l’hôtel qui, malgré que ce ne soit pas un palace, nous ont fait montre d’un sympathique accueil et d’informations intéressantes sur les curiosités de la région.
Let’s go ! It’s time to ride ! On décide de rentrer par les Gorges du Verdon , par la rive gauche (au départ de Comps-sur-Artuby, je précise) via la D71 jusqu’à Aiguines. Là, on fera une petite halte à la terrasse d’un « abreuvoir » local et on remplira nos gourdes d’eau vu que le thermomètre recommence à grimper allègrement. Gare à ne pas se…dessécher dans nos frusques de gentleman et woman-rider !
La balade s’avéra bien tranquille où la D71 n’était pas très fréquentée. On s’est bien fait plaisir a rouler quasiment solo. On a croisé un ou deux Combinés Frigo-Congélo ( euh, je veux dire Camping-cars ) et quelques voitures éparses. Quelques groupes de motards aussi, mais pas la Horde Sauvage… Bref, tranquilles les lieux. Faut apprécier, dès la semaine prochaine cela risque de changer du tout au tout.
Je voulais « déclencher » Relive mais…Schtroumpf Distrait que je suis je n’ai pas rechargé mon mobile et le câble d’alimentation que je pourrais brancher sur la prise de la machine est au fond de la valise. Grosse flemme pour ouvrir le paquetage. Donc pas de « Relive » pour cette fois.
On a roulé quasiment sans s’arrêter jusqu’à Aiguines à part sur un des derniers virages surplombant avec vue sur le Lac de Sainte-Croix. Je connais ces contrées par coeur mais c’est un bonheur sans cesse renouvelé que d’y remettre les roues et d’admirer ce spectacle familier.
C’est là que je me dis que j’ai tort de grogner ; quelquefois, souvent, alors que j’habite au Paradis !
Et voilà les amis après Aiguines ce fut RTB ( return to base ) par une route archi-connue et si ce n’était pas « Les 3 jours du Condor » ce fut 3 jours qu’on a tellement adorés qu’on en redemande…Encore !
PS : J’oubliais, on a même failli avoir un « passager clandestin »…. formidable les aventures en moto !

Metal Rouge, Juin 2021. Ciao… A la prochaine.
Envoyé de mon iPad en utilisant Tapatalk Pro
. Je m’en suis vu avec Tapatalk qui refusait la « position » des photos dans le texte 
…C’est toujours pour moi un plaisir à multiples facettes entre les joies de la balade en bécane et puis en relater les déroulements et les impressions ressenties. Sans oublier de faire bonne moisson picturale…
et lecteurs d’autres régions de notre cher Pays y trouveront quelques idées de RT, voire de repasser sur mes traces et de profiter des mêmes lieux.
, j'en ai profité pour prendre quelques infos vu que je serai en vadrouille dans ce coin à partir de la semaine prochaine... Et pour refaire mes itinéraires qui passaient par le col d'allos (fermé jusqu'à mi août) 
