Rally 3 caps. Les CR….

[SMILYTY]

Voici donc le parcours complet et où nous sommes ce soir …




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[scharrach]

Top
Merci


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[desmoquattro]

ça fait envie Disposez vous tous du niveau d'Antoine en off road, ou l'un d'entre vous est un simple bitumeur comme moi d'habitude ?

[SMILYTY]

Et ici, voici quelques exemples des hôtels où nous faisons étape ….











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[SMILYTY]

Ils sont tous les deux comme toi au départ …
Mais après quelques km de pistes, ils assurent grave !!!!


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[SMILYTY]

Après l’intérieur des piaules , l’extérieur …











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[desmoquattro]

La V4 Rally doit être plus facile en off-road que l'Enduro alors

[SMILYTY]

Je confirme

Mais alors grave. !!!!!


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[MetalRouge83]

Buenos dias a los tres caballeros !…. Bien sympathique ce petit hôtel . Bande de veinards, une balade « King Size » et en bonne compagnie. Formidable tout ça

[SMILYTY]

Je pose ça la ….

phpBB [video]

[scharrach]

N’hésite pas à en poser d’autres comme ça quand tu veux.
Top ce petit montage, ça nous immerge bien dans votre aventure.


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[Poiuzt]

Comme disait Jack Kerouac :« la route, c'est la vie »

Partir, c'est bien, mais l'important n'est pas juste de partir, c'est de partir avec les bonnes personnes.

Seul, on peut déjà beaucoup. Avec une multi, on peut encore plus. Avec les bonnes personnes, tout devient alors possible. Et quand on cumule le tout, les bonnes personnes et des multi, alors le monde est à nous.

Partir en road trip comme le Rally des Caps nécessite de suivre chaque jour un rythme quasi militaire avec le lever avant 07h, la douche, la préparation des sacs, le petit déjeuner, le chargement des motos, la vérification des mêmes motos, le voyage et toutes ses surprises, l'arrivée, le service de parc au machines, la lessive, le nettoyage de l'homme, le débrief du jour, la préparation du lendemain, l'apéritif (parce qu'on n'est pas des bœufs et qu'on le vaut bien), le repas, le repos, le réveil, le rangement de toutes les affaires dans les sacs, et ainsi de suite tous les jours, sans interruption, durant 3 semaines.

Suivre cette routine, sans faillir, sans se lasser, sans laisser de place au hasard, en faisant attention à ses partenaires tout en gardant le bon esprit, ceci n'est possible que si on est entouré des bonnes personnes.

Choisir ses partenaires n'est pas qu'une question d'accointance, c'est avant tout une nécessité, car à la moindre annicroche, au moindre problème, il faut être capable de résoudre et d'aller de l'avant.

Pour faire le Rally des caps, on ne s'est pas contenté de simplement partir avec le premier venu. Une telle aventure de plus de 20'000 km répartis sur 8 semaines est une opération qui nécessite non seulement une bonne préparation, mais surtout l'assurance et la certitude que les partenaires de cette épopée sauront en tout temps et à chaque instant aller de l'avant, suivre sans molir, aider sans réchinier et rester quoi qu'il arrive dans le même état d'esprit qu'au départ: positif, constructif, curieux et surtout empreint d'un sens de l'humour inébranlable.

Pour s'assurer que chaque membre de cette aventure soit capable de supporter le rythme, la pression, et ce quoi qu'il arrive, comme les changements météo, les changements de route, les surprises inévitables, les problèmes techniques, les problèmes humains, les problèmes tout court, il a fallu recourir à un certain nombre de tests pour vérifier que nous étions bien en phase et que notre philosophie respective serait pas en contradiction avec celle du Rally des caps.

C'est pourquoi, au départ, avant même de se lancer dans cette aventure, une fois notre ambition posée et notre détermination annoncée, nous avons décidé de nous lancer dans une petite expérience "terrain" en faisant la RGA (la Route des Grandes Alpes pour ceux qui encore l'ignoreraient), dans le même mode que celui qui serait appliqué durant l'entier du Rally des caps.

En ce qui nous concerne , nous avons vite compris, Antoine JeanFi et moi, que nous étions faits pour nous entendre et parfaitement capables de nous supporter durant toutes ces longues semaines où nous ne ferions plus qu'une seule chose : rouler, rouler et encore rouler, et ce quoi qu'il advienne.

Ce petit test, somme toute assez simple, nous a permis dans des conditions assez proches de ce que nous vivons maintenant, de nous rendre compte rapidement que nous étions non seulement faits pour ce genre d'exercice, mais que nous avions l'état d'esprit et la discipline requise pour parcourir ces milliers de kilomètres sans faillir, sans accident, tout en suivant un roadbook strict, réfléchi et conçu avec grand soin et beaucoup de passion (merci Antoine).

Nous allons atteindre aujourd'hui le cap sud, deuxième étape de notre périple, et force est de constater que non seulement le choix de la date de départ fut la bonne, les routes furent les bonnes, mais encore que les compères, que dis-je, ces multifadas là étaient les bons.

Cela va bientôt faire deux semaines que nous roulons non-stop tous les trois, sans aucun jour de repos, sans aucune autre forme de plaisir que de vivre et partager ces moments merveilleux, ces routes fabuleuses, bref tout ce qui constitue l'essence même du Rally des caps. Et le faire avec mes compagnons, Antoine, merveilleux dans sa capacité à tracer des routes toujours fidèles à l'état d'esprit d'aventure qui le caractérise (sans mentionner son incroyable sens social et son amitié), et JeanFi, merveilleux dans sa capacité à peaufiner les détails et à nous remonter les éléments que nous n'avions pas vus (sans mentionner son esprit aguerri, sa bonne humeur permanente et son amitié), est pour moi plus qu'un pur bonheur, c'est un moment magique.

Avoir les bonnes montures, c'est bien, mais avoir les bons compagnons, c'est encore mieux.

On a parlé montures, on a parlé de ceux qui les montent, et que dire du décor : est-il à la hauteur de nos attentes ?

[diplomate83]

Vite la suite

[SMILYTY]

Jour 7 - 319 km

Ce matin, à fait 1 semaine que nous sommes ensemble… il en reste 2 .
Nos pneus AR sont a 50% et nous devront trouver une solution pour les remplacer avant de remonter de Tarifa
Ce jour, nous allons vers notre deuxième objectif, le Cabo Da Roca, le point le plus à l’ouest de l’Europe, notre premier Cap.
Il fait 20° et les motos sont toutes mouillés de la nuit très humide… (merci l’Ocean) et le ciel est très chargé avec un brouillard humide en plus…
Le linge n’a pas séché…

Les motos sont chargés et nous nous retrouvons au petit dej….
On les entends arriver de très loin tous les deux avec leur bottes qui grincent à chaque pas…
(Moi j’ai lubrifié l’articulation de la botte et les miennes sont silencieuses…)
Amusant …

Nous raccordons le RoadBook et rejoignons l’océan par des petites routes .
On passera des petits villages typiques jusqu’à arriver au Cap Carvoeiro, à Péniche.
Il y a plein de surfeurs qui attendent les vagues qui sont plus ou moins grosse par cette journée de brise.
Toujours cette ambiance mi embruns, mi sel, mi sable dans l’air…
Au cap, le besoin de pistes nous appelle et on se fera plaisir sur des chemins de terre, à flan de fallaise, juste au dessus de l’océan qui vient se fracasser sur les rochers en contre bas.
Un régal. Trop court. Mais un régal…

On continue à longer l’océan et passons par une ville nouvelle construite autour d’un golf, à côté de Toledo. On se croirait aux États Unis, dès routes neuves, de grosses maison colorées et des grosses voitures… régulièrement nous croisons des golfeurs avec leur chariot qui vont ou qui reviennent de leur partie…
Il fait 26°…

La route nous emmène ensuite dans la montagne de Sintra et finit au Cap Roca..
Ça y est, nous touchons enfin notre premier cap!
Il y a un monde de folie et les bus déversent chacun leur tour des hordes de chinois, allemands et plein d’autres nationalités…
Nous filmons notre arrivée et on se gare devant le phare. Pile poil la place pour nos motos…
Photo, shopping à la boutique, et on se glisse entre les touristes pour une photo devant le monument du Cap.
Nous avons fait l’attraction du jour pour tous ces touristes qui nous ont mitraillés pendant qu’on prenait la pause pour être photographiés par une gentille américaine…
Ce cap est bien beau, l’océan est calme et la houle pousse ici aussi les vagues qui viennent se fracasser en contre bas.
Quelques bateaux naviguent autour du cap
C’est très beau…

Mais il y a trop de monde, alors nous écourtons notre visite et, après avoir collé le sticker du Cap Roca sur ma valise (oui, je suis très fier d’y être passé et je l’affiche !), nous reprenons la route direction Lisbonne avec un peu d’appréhension car c’est une très grosse ville et le trafic y est super dense…

Traversée de Cascais, la banlieue huppée de Lisbonne
Des entrées de maisons monumentales, de grands et haut portails et des hauts murs face à la mer ne nous permettent pas de voir grand chose mais juste d’imaginer…
Les voitures que nous croisons nous permettent aussi de comprendre qu’ici, il y a des gens a une très très fort pouvoir d’achat… un contraste saisissant avec les villages traversés juste avant…

Pour traverser Lisbonne, nous avons choisi de longer le Tage par la corniche. 2x2 voies tout le long, finalement cette traversée passera crème…
A m’en donné, dans nos retros, nous voyons du bleu clignotant sur 2 motos qui remontent assez vite vers nous. On se range à droite pour les laisser passer. Et la, les deux motards de la GNR ralentissent, nous regardent, nous font chacun un signe du pouce avec un super sourire, et repartent sur les chapeaux de roues. Un bon sentiment nous a traversé et nous avions tous les trois la banane …

Nous ne quittons pas cette banane.
La route nous conduit sur le Pont Vasco de Gama, le plus long d’Europe. Splendide, impressionnant, et c’est de l’autoroute donc on roule à 120 et l’air nous fait un bien fou après la chaleur de Lisbonne . Il fait maintenant 31°…

Nationales roulantes pendant 50km…
Nous ferons une chouette pause dans un chemin de sable, au milieu d’une forêt.

Arrivés à l’hôtel à 17.30, plutôt à la ferme ou au Ranch.
Nous sommes dans une hacienda Portugaise. Les corps de bâtiment sont blancs et bleu, de plein pieds, en plein milieu de la pampa.
Accueillis pas la Mama, nous découvrons de très grandes et belles chambres avec des lits de 2m de large… une jolie terrasse ou le linge va vite sécher au soleil couchant…
Debrief de cartographie, resa de l’hôtel de demain, déchargement des photos, lessive et douche.
La routine quoi !!!!

Nous partageons un billard pendant l’apéro et un super dîner encore typique avant d’aller se coucher et se débattre avec les mosquitos locaux…

Encore une belle journée !!

To be continued
















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[diplomate83]