Rally 3 caps. Les CR….

[SMILYTY]

J’ai un jour de retard sur le fofo…
Il faut écrire et ça va un peu moins vite que sur FB …


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[scharrach]

Tiens je me disais aussi, ils n’ont pas crevaison ?
Ben si
Magnifique photo
Merci


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[SMILYTY]

Donc le voici ….


Jour 12 - 189 km….

Super nuit dans ce super hôtel !!
Dehors, il fait 12°…. Pas pareil …. Et il fait encore nuit…
C’est en fait le jour 13… puisqu’on est parti du jour Zéro…

On charge les motos comme tous les matins et on fait le service.
Là on constate que le pneu de Karim est à nouveau à plat ! Merdoum…
On regarde les vis posées la veille et surprise, il en manque une! Illico Karim en remet une en place et sort son gonfleur. Gonflage, vérification, tout est ok.

On descend au petit dej à 8.10. Et là on arrive dans la salle de restaurant et notre table est prête avec tout ce que l’on a coché la veille sur la fiche d’accueil de l’hôtel.
La grande classe !
Pain croustillant, laitages, fruits frais …
Un simple régal ….
Le sandwich du jour est fait avec amour, jambon Serrano et fromage local…

Retour en chambre, lavage des dents et on quitte l’hôtel après avoir réglé notre note…

Aujourd’hui, c’est petite journée avec session OffRoad le matin et hôtel à 13.30/14.00 pour se reposer un peu….

Ce matin, liaison AutoBeurk pour 8 petits km. On arrive à Finana, ou on a une boucle OffRoad a faire.
On attaque par le lit d’une rivière sèche où tous les 100m, des lapins traversent la route. C’est fabuleux …
On est sur une portion du T.E.T et tout se passe bien…
Jusqu’au passage sous un pont avec une marche assez haute…
Karim et moi passons crème alors que JeanFi reste en bas, par prudence.
Et il avait raison le bougre…
Constat que cette portion là n’est pas faite pour nos grosses machines, (sable profond, ornières très apparentes…) nous décidons de faire demi tour…
Et la, je me gaufre lamentablement en faisant ce demi tour sur un terrain en pente…
J’ai accompagné la moto au sol mais je me suis quand même fait mal au pied. Le gros orteil gauche me lance et il me fera mal toute la journée au passage des vitesses…
Tant pis, je vais jouer sur le couple et changerais moins de fois les rapports…
Nous décidons de prendre la trace à l’envers, mais c’est pareil de l’autre côté… sable profond et pas de confiance dans le chemin .
Soit.
Nous revenons au centre du village pour faire un pour RB et décider de la suite …
Ce jour est une petite journée en Km mais importante en OffRoad. 215 km de prévu…
Nous n’en ferons que 188….
Notre arrivée à l’hôtel est prévu pour 14.00, en soit, l’après-midi de repos.
Nous en avons bien besoin après ces 2 semaines de roulage intense…

Reprise de la route nationale pour une 10zaine de km.

Puis nous tournons à gauche pour attaquer des cols somptueux.
D’abord le Puerto de Escullar, qui culmine à 2000m.
Au début, route de folie et virolos a gogo…
Puis semi route, semi piste gravillonneuse…
La récompense est tout en haut et au delà de nos attentes …
A droite des paysages arides fidèles au déserts…
A droite, des pins a n’en plus pouvoir , tous plus gros et plus beaux que les autres…
On croisera plein de biches et pas mal de moutons en semi liberté…
C’est trop beau.
A la montée nous avons perdu 6° et il fait 19….
Dès que Mona passe la frontière de la région nous retrouvons un bitume digne des plus belles pistes de vitesse..
Mais nous descendons à un rythme pépère, en enroulant…
Nous devons économiser nos pneus pour finir ce put… de Trip.
Nous passerons par 9 cols en suivant la route des crêtes, tous entre 1600 et 2000m…
Les grandes plaines du Parc national de Baza s’offrent à nous.
C’est magnifique…
Et chaque fois que l’on croise une piste, Karim, qui est devenu accros au routes non revêtues, nous dis dans le casque : « et si on y allait? »
Et moi de lui répondre : « non, une piste non reconnue à l’avance m, on y vas pas… »
Petite frustration…

Une fois a Baza, ce con de GPS nous fait traverser la vielle ville par des toutes petite rues…
C’est une très belle ville à découvrir …
Nous aurons réussi à presque se perdre….
Même en prenant une route non goudronné interdire quad au pompes funèbres … on se retournera sur le parvis d’une église et on devra faire demi tour car des escaliers nous empêchaient de passer…
On continue dans les petites rues pavées et très étroites… on appelle ça des passages 16… (13 et 3…)

Puis, un homme qui traversait la rue et qui est bien compris dans le regard ébahi la détresse dans laquelle nous étions à s’être perdu dans ce centre ville, nous en indique la sortie… on s’échappe ….
On reprend la route qui est bien large et qui virole beaucoup…
À m’en donné, Karim nous demande dans le casque si nos motos flottent comme la sienne…. Non, elles ne flottes pas.
Comme il était 3eme, JeanFi lui dit de passer second et lui confirme que son pneu était plutôt dégonflé.
On s’arrête sur le premier parking (vraiment merci à l’intercom) et on constate que finalement le deuxième trous n’a pas été suffisamment bouché par là vis d’Amazon…
On installe une mèche, à l’ancienne… et on repart.

Arrivé au barrage du lac de Negratin, nous faisons une pause photo. C’est trop beau…
Ce contraste entre désert et lac est saisissant !

Le RB nous emmène de l’autre côté du lac, sur un point de vue sublime où là aussi nous faisons une pause photo. La route qui nous a emmené à cet endroit descends assez fort, en tournant beaucoup…
Là, une piste longe la plage, et nous décidons de la prendre pour quelques centaines de mètres…
Comme elle se transforme en piste, sableuse, nous décidons de le laisser et de remonter…

Et, au détour d’un virage, une autre piste, non reconnue, attire l’attention de Karim.
Il nous fait faire demi-tour, et nous garons les motos pour qu’il puisse aller voir si elle était praticable…
Apparemment, elle l’est….
Après lui avoir rappelé que cette piste n’était pas reconnue non plus, il est comme un gamin avec un jouer neuf, il veut y aller.. Je lui propose donc d’ouvrir et nous le suivons…
Cette piste gravilloneuse descends vers le lac et elle sera classée 2/3 avec des passages 3/4 dans certains virage chargé en cailloux..

À la fin de cette piste, une superbe descente avec de grosses ornières, encadrée d’un côté par l’amont défoncé et côté aval par un ravin d’une dizaine de mètres de profondeur …
Le virage de cette descente aura raison de Jean FI qui fait une chute à basse vitesse et nous l’entendons pester dans son casque très fort….
Je pose la moto, et remonte l’aider à la relever. Il est à bouts. J’enfourche sa moto et la descends quelques mètres plus bas sur une partie plate qui est aussi la fin de la piste.
Les trois Motos sont là et nous nous posons bien des questions pour la stratégie de la remontée.

Fatigué et éprouvé par sa chute, Jean FI me demande de lui remonter sa moto.
Je m’engage alors et avec quelques difficultés, je réussis à la remonter jusqu’à une partie saine et plate.

Je redescends à pied les 150 m qui me sépare de ma Moto.
Je l’enfourche et la remonte à son tour jusqu’à la zone saine.

Karim, qui avait arrêté le moteur de sa moto pour aller faire quelques photos, doit sortir son booster pour la redémarrer. Il fait une première tentative pour remonter mais, comme il n’a pas pris assez de vitesse, il se retrouve à patiner dans les graviers ou plutôt les cailloux..
Avec Jean Fi, nous l’assistons pour redescendre en marche arrière, jusqu’au point de départ.

Là, il se prépare à nouveau et commence sa remontée.
Il dépose ses valises que je viens chercher à pied pour les remonter. Ça sera plus simple …
Nous sommes avec JeanFi de chaque côté de la piste, debout, casqués et connectés. Je mets ma caméra de casque en route pour filmer la remontada de Karim….
Ça devrait faire de belles images …

Il se lance avec un peu trop de vitesse, mais dans ces cas là et vu les ornières et le gravier + cailloux de la pente, il vaut mieux en avoir plus que pas assez…

Arrivé à mi hauteur de la pente rude, sa roue avant s’engage dans une ornière et là tout va très vite…
Il part à droite, n’arrive pas à arrêter sa machine, et file tout droit dans le ravin….
J’essaye de le retenir en vain et tous les trois (sa moto, Karim, moi) nous sommes entraînés 8 m plus bas dans une terre sèche, glissante et profonde….
C’est la merde….
La grosse merde….
Karim se tient encore au guidon et glisse comme une savonnette sur un sol mouillé..
Moi je tient encore la moto pour ne pas qu’elle bascule encore plus bas par l’arrière…
Ma jambe est coincé sous sa roue arrière.
Je lui demande avec insistance de couper son moteur, car la vitesse est encore enclenchée et je ne veux pas me faire broyer la jambe…
Il s’exécute. Se relève sans bobos et nous dégageons ma jambe du dessous de la moto.
Cette dernière glisse encore sur 1 m et vient se caler sur une butte de terre au fond du ravin.
C’est la merde
La grosse merde

Nous dégageons la terre sous le bâbord de sa moto pour accéder à sa sacoche de crash-bar afin d’ y récupérer une sangle pour mettre la moto en sécurité, et éviter qu’elle ne redescende plus bas….
Je remonte faire un nœud à un arbre est Karim attache la sangle à sa moto….
La situation est stabilisé, et nous trouvons un peu d’ombre pour se poser, boire un peu d’eau fraîche, et décider de la suite des évènements.
Il fait, 27°…. On a chaud et on est tous mouillés…..

Nous décidons que JeanFi reste avec lui, et que moi, je remonte au village le plus proche, essayer de trouver de l’assistance pour sortir la moto de cette fâcheuse situation…

Il fait très chaud, et je pars au village…
Pendant ce temps, Karim appelle son assistante qui lui répond texto:
« on prend tout en charge, mais nous sommes surbookés en ce moment alors il faut vous débrouiller tout seul…. »

De mon côté, je remonte la piste prudemment car je suis tout seul également, j’arrive à la route et je préviens Jean FI que tout s’est bien passé.
Quelques kilomètres après, j’entre dans le village de Cuevas Del Campos, où, a 14.30, tout le monde fait la sieste….
Tout le monde, Juan, un type de mon âge, qui sort de chez lui avec des papiers en main .
Je m’arrête. Nous communiquerons dans un anglais/espagnol approximatif. Merci Google !
Mais comme il est avocat, il a une tête et il comprends ma détresse et m’a demandé d’assistance.
Il me dit que Manuelo, un entrepreneur du village, dispose d’un tractopelle et qu’il va l’appeler.
Il arrête une voiture au milieu de la route (c’est un petit village et tout le monde se connais) et demande au conducteur le numéro de Manuelo.
Il l’appelle et me dit de me garer à l’ombre, il faut attendre 15.30 que Manuelo rentre au village…
Je me pose et j’attends.
Avec gentillesse, il me propose de remplir ma gourde d’eau fraîche.

Appel à JeanFi et Karim pour les informer de mes actions…
Ils ont chaud mais se réconfortent mutuellement…

Le temps d’attente est très long… en fait ce n’est qu’une petite heure mais elle paraît pour chacun interminable…
Manuelo arrive, Juan est revenu avec son vélo et lui explique la situation.
Dans un calme olympien, il va dans son atelier charger des sangles dans son C15 et pars sur son chantier pour récupérer le tracto.
Je pars de mon côté avec Juan, assis derrière la moto, sans casque ni gants, il veut participer aux opérations…

Entre temps, JeanFi est remonté avec sa moto a l’entrée du chemin, afin de laisser la place au tracto et se mettre à l’ombre…
Nous arrivons à l’entrée du chemin, je laisse ma moto aux bons soins de JeanFi et le tracto arrive. Il est énorme ! Mais ça devrait faire l’affaire si il arrive à descendre par la….
Juan et moi, prenons place dans la cellule du tracto, Manuelo embraye la petite vitesse et met le tracto de 50 ans d’âge en position 4x4.
c’est parti pour 10 minutes de descente….
Arrivé sur place, analyse de la situation par le professionnel, choix d’une solution validée par tous… de toute façons, nous n’avons pas beaucoup le choix…
Le tracto fait une tentative de tirer la moto avec une sangle. Ça ne marche pas, la sangle est prise sur le guidon et celle ci vient prendre appuis sur la bulle qui risque de e casser…
Nous en rajoutons une deuxième sur l’arrière et on fait une autre tentative. Ça ne marche pas non plus, la moto gratte le sol et là c’est le guidon que l’on risque d’abîmer….
Stop. Réflexion.
Décision de faire faire demi tour au tracto et d’utiliser le petit godet sur bras pour soulever la moto et la faire voler, suspendue dans le vide, jusqu’au chemin.
Après avoir repassé les sangle de la bonne façon, le tracto a fait demi tour et il a chargé de la terre dans son grand godet pour avoir du poids sur les haut et afin de ne pas verser à son tour dans le ravin…
C’est la merde…

Finalement cette solution s’avérera la bonne et après un vol suspendu, la Multi de Karim se retrouve sur le chemin. Ouf. Grand soulagement pour tous.
Nous repassons les sangles en V sur les CrashBarres pour que le tracto la tire sur 100m afin de la dégager de la pente et de la mettre sur une partie safe du chemin.
Contrôle de la machine, tout va bien pour elle. Juste le clignotant bâbord arrière s’est déboîté de son logement en caoutchouc.
Nous le remettons en place, Karim sort le booster et la moto démarre!
Top.
Je remonte avec Manuelo et Juan dans le tracto et nous remontons le chemin en vitesse lente, toujours en 4x4…
Karim nous suit.
Sortie du chemin nous retrouvons JeanFi avec un ennnnnnorme soulagement.
Nous remercions chaleureusement nos sauveur et on se prends tous les trois dans les bras.
Tout le monde, nous trois et les motos sommes tous sortis indemne de cette journée… (sauf mon doigt de pied qui me fait un peu souffrir encore ….)
Quelle épreuve !!!!

Passage au bureau de Manuelo pour lui payer ses actions de depannage sauvetage…
Il demande 40€ !
Vraiment ces espagnols sont des gens biens .
En France, il aurait fallu régler 400 ou 500€ pour la même action….

Il met à dispo un souffleur pour que Karim retire la terre qui s’est infiltrée partout.

Enfin nous repartons, il est 18.00…
Passage par une station service et nous avalons les 18km qui nous séparent de l’hôtel.

La bâtisse est très belle, au milieu de la pampa , les chambres confortable et la piscine bien fraîche.
Nous sommes rassés….

Douche, téléchargement des vidéos, lessive (et ce soir encore plus que les autres jours ! ) apéro et debrief.
Quelle journée !!!!
Chacun sa chute today. Les 3 motos se seront couchées, certaines plus que d’autres …

Règle n°1 : ne jamais prendre un chemin non reconnu
Règle n°2 : ne jamais faire du OffRoad en solo avec nos machines
Règle n°3 : choisir une Multi est un excellent choix ! La moto passe partout et elle est très solide et résistante !!!!

Un très bon dîner commencé à 21.45, et un couché à minuit…

Nous avons tous besoin de cette nuit réparatrice…

Demain sera un autre jour….

To be continued







































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[scharrach]

Ah oui la c’est de l’aventure, ou plutôt de la galère de première classe
Impressionnant
Bravo aux assistances locales plus efficaces que les assistantes Ducati (on est pas en haute saison quand même !)
Bon heureusement pas de gros bobos, souhaitons que doigt de pied d’Antoine se remette vite
Finalement les vis d’Amazon sont pas si top que ça.
Bon vous souhaite des journées plus calmes pour la suite 🫶


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[diplomate83]

waouuuu , l'aventure c'est l'aventure, mais là c'était la merde. Encore la chance qu'il y ait un tracto pelle dans le coin et surtout que Karim n'ait pas souffert de la chute.
Et pour l'orteil de Antoine, il en est où le bougre

[diplomate83]

Finalement les vis d’Amazon sont pas si top que ça.

Marco73 avait utilisé ces vis, ou quelque chose s'en approchant, sur sa KTM. Ils n'ont jamais tenu la pression, et il avait fallu réparer à l'ancienne avec des mèches.

[SMILYTY]

Mon orteil survivra !!!

Et sur les 2 vis installées, (il y avait 2 trous) l’une à très bien tenue et tient encore !!

Mais ce matin, on change les pneus …


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[scharrach]

Tu peux nous en dire plus votre moyen de « reconnaître les traces »
Parcours TET, autre source ?
Car tu n’as pas Google street en off road


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[kawavince]

toujours un plaisir de vous suivre dans vos aventures, je constate que je ne suis pas le seul a crever pendant mes périples (car des fois j'ai des doutes quand je discute avec certains motards qui n'ont jamais crevés). Les franches en offroad, ca peu vite faire des dégâts, heureusement rien de grave pour vous. bonne route pour la suite.

[Phil380]

Ah oui quand même!... Règle n°4: Le Off road n'est décidément pas pour moi!...

Tout est bien qui fini bien, et ca feras encore une histoire a raconter au coin du feu!...

[MetalRouge83]

Put…. Les gars…m …Là, episode chaud bouillant ! ! Bon, après avoir bien frémi en décryptant le CR je suis heureux de savoir que tout va bien qui finit bien et chapeau bas pour l’aide que vous avez reçu de la part des ces braves Espagnols…. Ça, c’est vraiment quelque-chose

Bon, j’espere que la suite se révèlera plus calme et sans mauvaise galère. En tout cas, chapeau les Fadas ….. largement pas pour moi ce genre de trip

Bonne route et sérénité pour la suite

[SMILYTY]

J13 - 505 km

Réveil moyen… j’aurais bien dormis 1 h de plus…
Rituel du matin…
Il fait 12°. C’est frais… une brise circule, les coqs chantent dans la pampa et le soleil pointe le bout de son nez..

Nous déjeunerons très bien et le sandwich du jour est emballé dans mon sac isotherme.
Nous partons à 9.30 après avoir modifié le RB pour rejoindre Teruel en ligne direct.

Effectivement, initialement nous avions prévu de changer nos pneus chez Ducati à Saragosse.
Mais comme mes deux compères sont joueurs, nous n’avons finalement rien prévu en pensant qu’ils feraient le tour complet.
Ben non, ce matin nous avons mesuré les STR et il reste un petit 3mm…
Donc, comme il nous reste 5 jours et 1800 km à faire, il ne tiendrons pas. Enfin juste l’arrière car lavant est encore en très bon état.
Ce matin nous avons trouvé un garage à Teruel qui peut nous installer des TKC70 demain matin à 9h.
La décision a été donc prise de rejoindre Teruel dans la journée (500km) pour être sur place demain matin à la première heure.
Le plein a été fait hier soir a 8km de l’hôtel, après avoir payé et remercié Manuelo…

Départ donc a 9.30 pour une matinée de régalade en traversant là parc Naturel de Las Sierras de Cazorla.
Une route splendide. D’abord dans la montagne jusqu’à 2000m d’altitude puis une redescente dans la forêt pour enfin longer, dans la vallée, le lac Guadalkivir long de 86km.
86 km de bonheur avec la encore une route sublime à un très bon rythme…

Puis, comme on a quand même de la route, on a fait au plus court avec le gps.
Mais le plus court, en Espagne ce sont des lignes droites très longues…
Plusieurs faisaient 8,10, 12 km…
Une à même fait 23km…
C’était long, très long…
On a traversé des champs entiers d’oliviers à perte de vue, des champs en jachère immenses, des champs de petits arbres en progressions. des champs d’éoliennes …

A m’en donné, on rouillait à 100 pour 90, une bmw espagnole nous double à grande vitesse…
Nous décidons illico de la prendre en chasse et d’en faire un lièvre…
Ces 45km à la toc nous ont bien réveillés (oui, on avait tous les trois les yeux qui commençaient à clignoter) et on a pris 35 min aux prévisions du gps…
Puis, la BM a tournée à droite quand nous devions prendre à gauche…
Alors on a continué la route à notre rythme initial, voire un peu plus…
105 pour 90….

Nous ferons une portion d’autoroute de 42km et enfin, nous retrouvons des routes à virage… le pied…

Régulièrement nous nous partageons par intercom les données de nos machines pour comparer.
Entre la température et les infos de l’ordinateur, on s’est mis à annoncer régulièrement l’autonomie qui se réduisait petit à petit…
Je consomme plus qu’eux… ça doit être ma conduite qui diffère de quelques km ou de quelques centilitres…

L’hôtel est à 30km et j’arrive à zéro sur la jauge.
JeanFi me rassure et me dit qu’il a déjà roulé 40km avec le zéro affiché.
Je vois sur mon gps la dernière station annoncée, et je leur dit que là, je vais m’arrêter…
Et comme ils sont joueurs (je l’ai déjà dit) il me disent en coeur dans le casque : mais non, ça va le faire !!!

Alors je me mets en 6 eme et je roule sans jamais accélérer trop fort…
Et ben non, ça ne l’a pas fait.
Le zéro s’est affiché à 11222 km et à 11246, le moteur s’est arrêté…

Je me laisse rouler quelques mètres avec l’élan et je me gare sur le bord de la route, ils ont continué pour aller me chercher le jus qui me manquait…
Il est 17h17 et j’ai bien les boules…
Je ne joue jamais à ces jeux à la con…
Je m’installe à l’ombre avec ma gourde. Il fait 27°….

Juste avant, le gps m’indiquait qu’on avait parcouru 480 km et eux, qui mettent leur compteur à zéro tout les matins, ils afficheront 500 pour l’un et 506 pour l’autre….
Want’s me ?

A 17.50 mes sauveteurs arrivent avec un bidon de 3 litres et le trio reprend la route jusqu’à le prochaine station, à 6km de la, dans le centre de Teruel…
Nous étions presque arrivés !!

L’hôtel est aussi en centre ville.
Le garage a 50m selon le portier, à 100m en réalité…
Bagages déposés, motos garées, le rituel du soir se passe…
Il est 18.45….

Lavage, lessive, petit repos en chambre très rapide…
On se retrouve dans un resto/bar partenaire de l’hôtel pour un apéro.
Nous ne dînerons pas là car manifestement, nous ne sommes pas les bienvenus…
On mets du temps à nous servir avec une gueule de 50pieds de long, on demande des choses qui ne seront jamais servies…
Ok.
On se casse et on trouve un super restau qui ne paye pas de mine mais on on fera un super dîner.
Poulpe pour les garçons et moi je demande une assiette de viande…
Il me servira une assiette gigantesque de presque 1,5 le de bidoche…
L’assiette a été finite en partageant avec mes mousquetaires

Un pour tous, tous pour un !!!

Au lit pour encore une bonne nuit réparatrice ….

To be continued















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[papagayo58]

Que d’aventures , quels récits ! Accompagnés de photos. On se projette bien.
Comme quoi les choses peuvent tourner rapidement et qu’il ne faut jamais s’aventurer seul sur des pistes inconnues. La preuve en images.


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[diplomate83]

1° tu dois couperplus les virages que les 2 autres lascars
2° ah les jeux avec l´autonomie des fois on gagne et d´autres fois ben tu perds re
3° le service, dans le restau d´où vous êtes partis, devaut être fait par des français
Allez bonne nuit
Basgi a tutti

[kawavince]

Salut les baroudeurs, Bon ben ca me conforte dans l'idée de pas jouer pour ce qui est de trouver une station , je suis comme toi Smilyty
Les pneus a changer en plein périple, c'est toujours un peu chiant a prévoir (vous avez fait combien du coup avec votre pneu arrière ?) , l'avant qui tient bien, j'ai la même chose en duo avec bagages sur ma vieille titine.
Allez bonne route pour la suite