Une bonne provision de colliers Rilsan
Un rouleau de bande Velcro
Et...un bon couteau
Pour les Rilsan on en trouve partout, dans n’importe quel magasin de bricolage, souvent au rayon « Électricité »
Pour la bande Velcro ou « Scratch », idem. J’en trouve à Casto ou chez Leroy Merlin, mais, là aussi il doit y en avoir dans d’autres enseignes...
Quant au couteau, c’est un choix personnel. Un « petit » couteau à lame fixe nommé ESEE Izula II ; très résistant, sachant à peu-près tout « faire » et doté d’accessoires utiles. Son nom provient d’une petite fourmi d’Amérique du Sud réputée très agressive. Sa lame est en acier 1095, au carbone d’une longueur de 7 cm. Largement suffisant pour un usage polyvalent dans le registre outillage.
Pourquoi une lame fixe ? Tout d’abord parce en usage « force », la lame ne risque pas de se replier...sur vos doigts et ensuite son entretien et durée de vie en sont facilités par rapport à un couteau pliant.
On le trouve en vente à peu près partout, boutiques spécialisées, web, etc...
Quelques images :
Voilà, pour le couteau, il est fourni avec un étui rigide permettant de le « cliper »,et il tient dans son étui...tout seul. Ce dernier est percé de plusieurs trous permettant de le fixer au choix : À la ceinture, sur les lacets d’une botte ou sur un sac à dos par exemple.
On peut adjoindre à l’etui un clip métallique qui permet de passer l’etui rapidement sur le revers d’une ceinture, sur un passant d’une attache M.O.L.L.E. (Modular Lightweight Load-carrying Equipment (équipement modulaire porteur de charges légères). Système que connaissent bien les militaires.
Ensuite, une petite « pelote » de paracorde (semblable à l’architecture de tissage des suspentes de parachute), fin et très résistant. Cela permet d’en faire un habillage du manche si on ne veut pas utiliser les plaquettes du manche, amovibles et retenues par deux vis.
Enfin, un sifflet (help ! Je suis là !) et surtout une tige enserrant une « lame » de magnésium permettant, lorsqu’on frotte la lame du couteau de générer des étincelles et...d’allumer un feu.
Voilà, cela peut s’avérer utile en camping ou si vous avez paumé votre briquet ou vos allumettes...
Voilà, voilà...petit volume mais grande utilité
Ah, j’oubliais un truc important. Un couteau, quel qu’il soit est considéré en regard de la Loi comme une arme de catégorie D (armes blanches). Donc, quelle que soit la longueur de la lame (contrairement aux légendes urbaines et autres) cela demeure une arme dont le port est...Interdit !
Maintenant il est plus ou moins toléré une possession et un « transport » si l’arme est au fin fond d’un sac, d’un top-case ou....d’une boîte à outils.
Les agents de la Force Publique peuvent faire preuve d’une certaine « mansuétude » quand l’objet est, à priori destiné à un usage ...d’outil
Si vous le portez en poche, sur le revers de votre « jean » ou dans la poche d’un blouson ; en somme prêt à l’usage, les même Autorités peuvent « imaginer » que le couteau a cessé d’être « pensé » comme un outil, mais comme une arme, et là cela s’appelle « Port d’arme prohibé ».
Personnellement, il n’est jamais dans ma poche mais avec mes outils. Jusqu’à présent Je n’ai jamais eu de soucis avec les représentants de la Loi par rapport à ça. Ils ne faut pas les prendre pour des « idiots », souvent et d’instinct dirais-je, ils savent plus ou moins qui ils ont en face d’eux. Et enfin, lors d’un contrôle ne jamais tenter de dissimuler l’objet. Cela pourrait se gâter très vite.
Dans tous les cas ils peuvent procéder à la saisie de l’objet, au mieux et vous emm....plus gravement, au pire.
Que chacun détermine ses responsabilités.
Dans tous les cas je vous souhaite de belles balades et......sans casse !!
